mardi 5 juin 2012

Ma peau et moi

Aujourd'hui, pas de photos, rien que du texte.

J'avais envie de vous parler de la relation que j'entretiens avec ma peau. Celle qui protège mon corps des attaques de l'extérieur depuis bientôt 24 ans.

Toi et moi, on est inséparables, indissociables l'une de l'autre.

Mais voilà, disons-le franchement on est pas trop copines toi et moi. Jusqu'à mes 10 ans tout allait bien. Quand tout à coup tu décides de me donner des boutons, un peu avant la puberté. S'il n'y avait que ça, tu as aussi choisis de ton propre chef d'amalgamer la graisse que j'absorbais au niveau de mes cuisses et de mon ventre, tout en m'empêchant de franchir les 1m60 de haut. Grâce à cela, tu t'es mise à produire des vergetures.

Putain de puberté à la con.

On va le dire simplement, tu n'as pas été d'une grande aide durant mon adolescence. Entre acné récalcitrant et mon surpoids, je ne partais pas gagnante dans les turpitudes de la vie des ados. Je passe sur mon adolescence qui n'a pas été superbe, mais je me dis que j'aurais pu vivre pire.

Mais voilà, malgré les vingtaines de traitement différents que j'ai pu testé. Toi ma peau, tu as décidé que rien ne viendrait à bout de mes boutons. Produits de pharmacie, de parapharmacie, de supermarché, de magasin de beauté ; même un passage chez une dermato n'a pas été concluant et s'est soldé par une nouvelle poussée encore plus énorme que ce j'avais jamais eu par le passé. J'en pouvais plus, j'en avais marre de tous ces traitements qu'on me donnait et qui ne fonctionnait pas. Comment pouvait-on aimer se regarder dans le miroir quand son visage est recouvert de bouton ?

Au bout d'un moment, je me suis résignée en me disant que finalement les boutons allaient disparaître au fil du temps quand j'aurais atteint l'âge adulte. J'avais même réalisé qu'il était mieux ne pas essayer de trop couvrir ces fameux boutons. Car, en premier lieu, on les voit encore plus lorsqu'ils sont recouvert d'un pâté de couleur beige-gris qui ne ressemble à rien et, dans un second temps, je perdais tellement de temps à recouvrir une bonne vingtaine de boutons qu'il fallait que je me stoppe. Et puis utiliser le fond de teint sur l'entier du visage, c'était pas possible pour moi.

Car en plus d'avoir une peau acnéique, j'ai une peau de rousse, la vraie. Celle qui est extrêmement pâle et remplie de taches de rousseur. Et dès que je couvrais l'entier de mon visage avec un fond de teint, je ne me reconnaissais pas. Je perdais mon identité (d'ailleurs les bouteilles de fond de teint que je possède trainent encore de mes armoires alors que je ne les utilise pas) et ne me retrouvant pas, même si j'avais grâce à ce subterfuge "retrouvé" une peau lisse et sans boutons, je ne me supportais encore moins qu'avec ma peau nue.

Cette peau, je la laissais aux yeux de tous, qui auraient pu croire que je m'assumais. Mais en réalité non, je ne me suis jamais sentie bien avec cette peau.

Je l'ai haïe, il faut le dire. Mais bon, je devais faire avec, car il m'était impossible de m'en séparer.

Et puis, il y a quelques temps, je me suis dit qu'il fallait que je la traite bien et peut-être elle serait plus sympa avec moi.

J'ai commencé un nouvelle routine, avec des produits de parapharmacie. J'étais axée sur des soins encore spécifiques contre l'acné, mais je ne traumatisais plus ma peau avec des produits asséchant.

Pour ma part, elle a commencé à être nettement plus sympathique, diminution de bouton jusqu'à présent à en avoir un toutes les trois semaines environ.

Elle n'est pas encore parfaite et je me dis qu'avec tout le chemin que nous avons faits ensemble, je ne vais pas le lui demander. Je me dis qu'un jour, mes cicatrices se verront moins et que mes boutons arrêteront d'apparaître ponctuellement.

Je ne vais plus me plaindre à présent. Je me suis rendue compte qu'il fallait que je la traite bien pour qu'elle me redonne du bien en retour.



Je crois avoir écrit le texte qui a le moins de sens, enfin c'est tout ce qui m'est passé par la tête pour parler de ma relation avec ma peau.

Au final, on peut lui faire n'importe quoi, elle sera toujours là pour nous et elle nous le rappellera. Par conséquent, il faut toujours bien la traiter.

On a qu'une seule peau.



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